Les
rosiers
sont
sensibles
à
l'oïdium,
au
mildiou,
à
la
maladie
des
taches
noires
et
sont
parfois
victimes
des
attaques
d'insectes
ravageurs.
Pour
les
en
prémunir,
les
jardiniers
du
Grand
Parc
utilisent
des
produits
naturels
à
base
de
macération
végétale
(prêle,
grande
consoude, ail...) qui renforcent les plantes.
Afin de limiter l'emploi de pesticides, ils font appel aux coccinelles (enfin les larves), friandes de pucerons.
Contrairement
aux
coléoptères
adultes
qui
peuvent
s'envoler,
les
larves
de
la
coccinelle
ne
peuvent
pas
voler
et
restent
donc
mieux
en
place.
Elles
sont
dites
aphidiphages
et
consomment
à
12°C
de
60
à
150
pucerons
par
jour,
faisant
d'elles
les
championnes
de
la
lutte
biologique contre les pucerons.
Toutes les opérations de désherbage s'effectuent manuellement.
La légende :
Les coccinelles sont appelées familièrement "les bêtes à bon Dieu".
Ce surnom est tiré d'une légende remontant au Xe siècle.
Condamné
à
mort
pour
un
meurtre
commis
à
Paris,
un
homme,
qui
clamait
son
innocence,
a
dû
son
salut
à
la
présence du petit insecte.
En effet, le jour de son exécution publique, le condamné devait avoir la tête tranchée.
Mais une coccinelle se posa sur son cou.
Le bourreau tenta de l'enlever, mais le coléoptère revint à plusieurs reprises se placer au même endroit.
Le roi Robert II (972-1031) y vit alors une intervention divine et décida de gracier l'homme.
Quelques jours plus tard, le vrai meurtrier fut retrouvé.
Cette
histoire
s'est
très
vite
répandue
et
la
coccinelle
fut
dès
lors
considérée
comme
un
porte-bonheur
qu'il
ne
fallait pas écraser.